CORRESPONDANCE 9

Le nez dehors : Blanc - l’aubépine

En en 2004, Pierre Lieutaghi écrivait :
« L’aubépine est, par excellence, l’arbuste des haies vives dont la supériorité sur le fil de fer est, hélas, à démontrer aux nouvelles générations de cultivateurs dont la productivité à tout prix a souvent effacé tout respect, toute connaissance réelle de la nature et de ses lois. »

L’aubépine tient une place importante dans l’ensemble harmonieux des haies vives : protection contre l’érosion éolienne et pluviale ainsi que contre les dégâts causés aux végétaux par les grands vents, contre l’intrusion des animaux grâce à la densité de son feuillage, réduction de l’évaporation du sol et de la transpiration des plantes par temps de sécheresse, asile pour les passereaux insectivores. En outre, l’abondance de ses fruits retient les oiseaux, destructeurs de parasites et il est particulièrement bénéfique d’en enclore les vergers.

L’auteur poursuit :
« Au temps où l’on prône la protection des sites et le respect des verdures pour le repos des citadins, l’entretien et la restauration des haies devraient être encouragés au détriment des poteaux de béton et du fil de fer. »
Fin 2019, dans le Parc Naturel des Sources, ont été plantés 86 arbres à haute tige de variétés anciennes et locales issues des collections de ressources génétiques fruitières à Gembloux ainsi que 1 000 mètres de haies composées d'espèces indigènes comme l'Aubépine, la Bourdaine et la Viorne Obier.

P.Lieutaghi, le livre des arbres, arbustes et arbrisseaux, Actes sud, 2004

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