« Visible sur les murs des maisons traditionnelles à colombages, fermes, granges, écuries, étables, porcheries, poulaillers, le torchis est une sorte de béton naturel composé d’un mélange d’eau, de terre argileuse et de fibres naturelles (paille, foin, polytric, crin de chevaux) qui se lient aux clayonnages de lattis de bois des murs extérieurs. »
Matériel :
Pour le cadre : branches souples de noisetier, sécateur, fil de fer
Pour le torchis : bassine, eau, argile, paille, spatule
Coupez 2 rameaux de noisetier d’une section de 1,2 cm, l’un d’une longueur de 2 m et l’autre de 80 cm ; souplement, donnez au plus grand des rameaux une forme arrondie et attachez les 2 extrémités avec du fil de fer ; entrelacez le 2e rameau en centre de l’arrondi formé, solidifiant l’armature du cadre de base.
Coupez une trentaine de rameaux de section moindre (0,8 cm), d’une longueur de 40 à 45 cm, tressez-les en lattis de bois au centre du cadre.
Dans un seau ou une bassine, mélangez argile, paille et eau ; foulez l’ensemble pieds nus !
Avec une truelle, disposez le torchis entre le tressage de bois de façon à ce que le lattis n’apparaisse plus puis laissez sécher à l’air libre.
Selon votre envie de couleur de fond du support, recouvrez (ou non) d’un badigeon de plâtre blanc. Laissez sécher.
Avec des couleurs à l’eau, sur le support brut constitué, composez votre œuvre d’art.
« Abondante dans nos régions, l’argile est une roche sédimentaire à grains très fins ; c’est une roche tendre, rayable à l'ongle, malléable, fragile à sec, durcissant à la chaleur ou à la cuisson et imperméable. »
Photo de Vinciane Mathieu