Matériel créatif : feuille de brouillon, crayon, colle, carnet, feutres, pastels.
Après une promenade découverte silencieuse sur le pont (ou en forêt ou au jardin), le capitaine invite l’équipage à composer un haïku. Qu’est-ce que c’est ?
« C’est un court poème épuré de trois vers qui ne riment pas. Idéalement, il inclut un élément de la nature ou de la saison. Faisant appel à un des 5 sens, il exprime une émotion, une observation ou un émerveillement, traduit un instant de vie. L’humour est bienvenu également. À l’origine, le haïku était écrit pour être lu à haute voix et partagé avec d’autres. »
Partez de votre ressenti le plus soudain, le plus profond, des « surprises » de votre quotidien.
Transcrivez une image qui vous a frappé en 3 vers (normalement de 5, 7, 5 syllabes) Ecrivez librement, sans jugement, sans trop de figures de style, simplement, au plus « juste » du moment. N’hésitez pas à y revenir plus tard pour simplifier, supprimer les détails inutiles, épurer. Dans votre carnet, recopiez votre haïku et illustrez-le avec un élément naturel récolté ou un dessin.
N’hésitez pas à lire à haute voix vos compositions, à les partager avec les autres.
Avec les enfants, accueillez l’oralité de leurs émotions devant la nature, de leur ressenti dans l’instant, de leur traduction spontanée en mots d’enfants ; encouragez-les ensuite à retranscrire le plus simplement possible ces moments de vie.